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本帖最后由 連長 于 2010-1-14 23:16 编辑
路透社(观点登载)10.1.13 ;AFP(观点登载)10.1.13;观点(两篇小论文 10.1.14)
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【Reuters】Un étudiant chinois tue une femme à l'université de Perpignan
Publié le 13/01/2010 à 19:56 Reuters
AGRESSION MEURTRIÈRE À L'UNIVERSITÉ DE PERPIGNAN
Un étudiant chinois a tué une personne et en a blessé trois autres à coups de couteau mercredi à l'université Via Domitia de Perpignan (Pyrénées-Orientales) avant d'être maîtrisé et arrêté, a déclaré le procureur Jean-Pierre Dréno.
En milieu de matinée, ce jeune homme de 26 ans a frappé avec un couteau de 40 cm, à la poitrine et à la gorge, une secrétaire qui est décédée, avant de blesser deux enseignants et un étudiant qui s'interposaient, a-t-il précisé.
Il a été finalement maîtrisé et transféré dans les locaux de la police judiciaire, où il a été placé en garde à vue en fin de matinée. Ses motivations ne sont pas encore connues.
"Nous avons demandé qu'un expert-psychiatre examine cet étudiant afin de déterminer si ses propos sont délirants ou cohérents" a déclaré mercredi soir à Reuters Jean-Pierre Dréno.
"Une information judiciaire sera probablement ouverte demain jeudi mais pour l'instant, il faut laisser le temps de travailler aux enquêteurs de la Police Judiciaire qui ont été chargés de l'enquête" a ajouté le magistrat.
Selon lui, cet étudiant en deuxième année de sociologie connaissait la fille de sa victime et avait déjà fait preuve d'un comportement agressif envers d'autres élèves.
"Au moment des faits, il semblait pris d'une crise de démence, a dit Jean-Pierre Dréno, qui a confirmé que cet homme avait été hospitalisé durant une semaine dans un service psychiatrique de la ville en novembre dernier.
Arrivé en France en 2005, cet étudiant, dont l'identité n'a pas été révélée, est originaire de la ville de Shenyang, dans l'Etat de Liaoning, au nord-est de la Chine.
La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, s'est rendue mercredi après midi au chevet des trois blessés.
"Je veux comprendre pourquoi ce jeune homme, qui avait été hospitalisé en psychiatrie, était dans l'université. Il faut un suivi de ce drame", a-t-elle souligné.
Nicolas Sarkozy a exprimé dans un communiqué son émotion et sa "solidarité et tout son soutien à l'ensemble de la communauté universitaire de cet établissement".
Ce drame intervient au coeur d'un nouveau débat sur la lutte contre la violence à l'école, après la mort d'un élève de 18 ans vendredi dernier dans un lycée du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).
Nicolas Fichot avec Thierry Lévêque à Paris, édité par Yves Clarisse
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【AFP】Une secrétaire de l'université de Perpignan poignardée par un étudiant chinois
Publié le 13/01/2010 à 12:14 - Modifié le 13/01/2010 à 21:15 AFP
Une secrétaire de l'université de Perpignan âgée de 49 ans a été tuée à coups de couteau mercredi par un étudiant chinois de 26 ans, hospitalisé en novembre pour des problèmes psychologiques, qui a également blessé trois autres personnes, dont une grièvement.
"Un étudiant de nationalité chinoise qui semblait pris d'une crise de démence a agressé vers 09h30 une secrétaire du département de sociologie de l'université avec un couteau de boucher de 30 cm", a déclaré le procureur de la République à Perpignan, Jean-Pierre Dréno, lors d'une conférence de presse.
La victime, atteinte "à la poitrine et à la gorge", est morte à l'hôpital des suites de ses blessures.
Entendant des cris venant de la bibliothèque où la secrétaire faisait des photocopies, un professeur de sociologie est allé à son secours et a également été grièvement blessé au visage, aux bras et aux jambes par l'étudiant.
Un enseignant vacataire a réussi à désarmer l'agresseur qui a finalement été maîtrisé par des étudiants.
"Il semblerait que l'étudiant connaissait la fille de la secrétaire et aurait menacé d'autres étudiants", a indiqué le procureur.
L'étudiant chinois, originaire de la ville de Shenyang (Liaoning, nord-est de la Chine), a été interpellé et placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire.
Le psychiatre qui l'a examiné a diagnostiqué une "abolition du discernement", "donc il n'est pas responsable pénalement (...) Il devait être transféré dans la nuit dans un établissement spécialisé", a annoncé dans la soirée Jean-Pierre Dréno, rappellant qu'après sa première hospitalisation il avait refusé les soins prescrits.
L'étudiant chinois, à Perpignan depuis 2005 et inscrit en deuxième année de sociologie, avait accepté de se faire soigner pour ses troubles du comportement début novembre à l'hôpital de Perpignan où il avait passé une semaine. Il ne s'était pas présenté à ses partiels en début de semaine.
La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, s'est rendue à l'hôpital de Perpignan au chevet des trois blessés, puis à l'université pour rencontrer "la communauté universitaire en deuil".
"C'est un drame épouvantable. C'est un drame de la santé mentale. Je veux comprendre pourquoi ce jeune homme, qui avait été hospitalisé en psychiatrie, était dans l'université (...) Il faut un suivi" entre la médecine de ville et le service médical de l'université, a-t-elle dit.
Le bâtiment de la faculté de sociologie a été fermé, mais le reste de l'université a poursuivi ses activités mercredi. Les étudiants, professeurs et personnels étaient en état de choc.
"Ca ne me surprend pas, il avait été signalé comme fragile psychologiquement. Quel suivi y a-t-il pour les étudiants en état de fragilité", s'est interrogé Farid Mellal, responsable UNEF à Perpignan, qui dénonce le manque de moyens. "C'était un couteau mais cela aurait pu être un flingue", a-t-il ajouté.
"Il avait déjà harcelé des étudiantes mais sans les agresser", selon François Lietta, un étudiant élu au CA de l'université.
Pour Souleymane Fall, étudiant mauritanien de 23 ans en 3e année de licence de sociologie, la secrétaire, Sylvie Brazès, était "une personne exceptionnelle". "Je ne l'ai jamais vue en conflit avec un étudiant", a-t-il dit.
"Je ne le connaissais pas. Pourquoi est-il sorti de l'hôpital si il a un problème mental ? Ca me fait peur", a pour sa part confié une jeune étudiante chinoise en droit.
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【Le Point.fr】Un étudiant chinois tue une salariée avec un couteau à Perpignan : "un drame de la santé mentale"
Publié le 13/01/2010 à 12:30 - Modifié le 14/01/2010 à 09:36 Le Point.fr
L'université de Perpignan © FREDERIC VENNARECCI / L'INDEPENDANT
Une secrétaire de l'université de Perpignan âgée de 49 ans a été tuée à coups de couteau mercredi par un étudiant chinois de 26 ans, hospitalisé en novembre pour des problèmes psychologiques, qui a également blessé trois autres personnes, dont une grièvement. "Un étudiant de nationalité chinoise qui semblait pris d'une crise de démence a agressé vers 9 heures 30 une secrétaire du département de sociologie de l'université avec un couteau de boucher de 30 cm", a déclaré le procureur de la République à Perpignan, Jean-Pierre Dréno, lors d'une conférence de presse. La victime a été atteinte "à la poitrine et à la gorge", selon le procureur. Elle est morte à l'hôpital des suites de ses blessures.
Entendant les cris de la secrétaire venant de la bibliothèque où elle faisait des photocopies, un professeur de sociologie est allé à son secours et a également été poignardé par l'étudiant. Il est grièvement blessé au visage, aux bras et aux jambes. Un enseignant vacataire a ensuite réussi à désarmer l'agresseur qui a finalement été maîtrisé par des étudiants, a précisé le procureur. L'étudiant chinois, originaire de la ville de Shenyang (région de Liaoning, nord-est), a été interpellé et placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire. "Il semblerait que l'étudiant connaissait la fille de la secrétaire et aurait menacé d'autres étudiants", a indiqué le procureur.
L'étudiant chinois, à Perpignan depuis 2005 et inscrit en deuxième année de sociologie, avait accepté de se faire soigner pour ses troubles du comportement début novembre à l'hôpital de Perpignan où il avait passé une semaine. Il ne s'était pas présenté à ses partiels en début de semaine. La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, s'est rendue à l'hôpital de Perpignan au chevet des trois blessés, puis à l'université pour rencontrer "la communauté universitaire en deuil". "C'est un drame épouvantable. C'est un drame de la santé mentale. Je veux comprendre pourquoi ce jeune homme, qui avait été hospitalisé en psychiatrie, était dans l'université. (...) Il faut un suivi" entre la médecine de ville et le service médical de l'université, a-t-elle dit.
Valérie Pécresse sur place
L'agresseur était examiné, mercredi en fin d'après-midi, par un médecin psychiatre qui "déterminera si ses propos sont cohérents ou délirants", a indiqué le procureur. Le bâtiment de la faculté de sociologie a été fermé, mais le reste de l'université a poursuivi ses activités mercredi. Les étudiants, professeurs et personnels étaient en état de choc. "Ça ne me surprend pas, il avait été signalé comme fragile psychologiquement. Quel suivi y a-t-il pour les étudiants en état de fragilité", s'est interrogé Farid Mellal, responsable UNEF à Perpignan, qui dénonce le manque de moyens. "C'était un couteau, mais cela aurait pu être un flingue", a-t-il ajouté.
"Il avait déjà harcelé des étudiantes, mais sans les agresser", a dit François Lietta, un étudiant élu au CA de l'université. Pour Souleymane Fall, étudiant mauritanien de 23 ans en troisième année de licence de sociologie, la secrétaire, Sylvie Brazès, était "une personne exceptionnelle". "Je ne l'ai jamais vue en conflit avec un étudiant", a-t-il dit. "Je ne le connaissais pas. Pourquoi est-il sorti de l'hôpital si il a un problème mental ? Ça me fait peur", a pour sa part confié une jeune étudiante en droit.
Nicolas Sarkozy a, pour sa part, exprimé dans un communiqué "sa solidarité et tout son soutien à l'ensemble de la communauté universitaire de cet établissement". Le chef de l'État "souhaite qu'une enquête fasse le plus rapidement possible la lumière sur ces événements". Par ailleurs, il a félicité "pour leur courage les personnes qui se sont portées au secours de la première victime et qui ont permis de maîtriser l'agresseur présumé".
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【Le Point.fr】Perpignan : l'étudiant chinois pas "responsable pénalement" du meurtre de la secrétaire
Publié le 14/01/2010 à 07:28 - Modifié le 14/01/2010 à 14:32 Le Point.fr
La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, parle d'un drame épouvantable "de la santé mentale" à l'université de Perpignan (photo) © FREDERIC VENNARECCI / L'INDEPENDANT
Une secrétaire de l'université de Perpignan, âgée de 49 ans, a été tuée à coups de couteau mercredi par un étudiant chinois de 26 ans. Hospitalisé en novembre pour des problèmes psychologiques, il a également blessé trois autres personnes, dont une grièvement.
L'étudiant chinois, originaire de Shenyang (Liaoning, nord-est de la Chine), a été interpellé et placé en garde à vue. Le psychiatre, qui l'a examiné, a diagnostiqué une "abolition du discernement" (...) donc il n'est pas responsable pénalement" a expliqué dans la soirée le procureur. "Il devait être transféré dans la nuit dans un établissement spécialisé", a précisé mercredi soir le procureur de la République à Perpignan, Jean-Pierre Dréno.
L'étudiant chinois, à Perpignan depuis 2005, inscrit en 2e année de sociologie, avait accepté de se faire soigner pour ses troubles du comportement début novembre à l'hôpital de Perpignan où il avait passé une semaine. Il ne s'était pas présenté à ses partiels en début de semaine.
Les cours suspendus
La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, s'est rendue à l'hôpital au chevet des trois blessés, puis à l'université pour rencontrer "la communauté universitaire en deuil". "C'est un drame épouvantable. C'est un drame de la santé mentale. Je veux comprendre pourquoi ce jeune homme, qui avait été hospitalisé en psychiatrie, était dans l'université (...) Il faut un suivi" entre la médecine de ville et le service médical de l'université, a-t-elle dit.
Le bâtiment de la faculté de sociologie a été fermé, mais le reste de l'université a poursuivi ses activités mercredi. Les étudiants, professeurs et personnels étaient en état de choc. Le président de l'établissement, Jean Benkhelil, a annoncé dans la soirée la suspension des enseignements et des examens jusqu'à lundi, sans fermeture de l'université. Il a convié les étudiants à une réunion jeudi dans un amphithéâtre de "l'Université en deuil".
L'étudiant chinois "avait été signalé comme fragile psychologiquement", selon Farid Mellal, responsable UNEF à Perpignan, s'interrogeant sur le suivi des étudiants en état de fragilité. "C'était un couteau mais cela aurait pu être un flingue", a-t-il ajouté. "Il avait déjà harcelé des étudiantes mais sans les agresser", a témoigné François Lietta, un étudiant élu au CA de l'université. Pour Souleymane Fall, étudiant mauritanien de 23 ans en 3e année de sociologie, la secrétaire décédée était "une personne exceptionnelle". "Je ne l'ai jamais vue en conflit avec un étudiant", a-t-il témoigné.
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