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Bronzes Bergé-YSL: l'acheteur chinois refuse de payer
http://www.lefigaro.fr/culture/2009/03/02/03004-20090302ARTFIG00307-bronzes-berge-ysl-l-acheteur-est-chinois-.php
S.L. et F.G. (lefigaro.fr) avec agences
02/03/2009 | Mise à jour : 17:19
L'acheteur des deux bronzes chinois réclamés par Pékin revendique un acte patriotique. Si la vente ne se fait pas, Pierre Bergé prévient qu'il gardera les deux pièces chez lui.
La vente de la collection réunie par Pierre Bergé et Yves Saint-Laurent, qui a déjà battu tous les records la semaine dernière à Paris en rapportant 373 millions d'euros aux deux propriétaires, n'a pas fini de faire parler d'elle.
L'acheteur des deux bronzes de la collection, qui provenaient du sac du Palais impérial de Pékin par les troupes françaises et britanniques en 1860, est sorti de son anonymat. Il est Chinois et n'a pas du tout l'intention de payer. Pierre Bergé a prévenu lundi qu'en cas de non-paiement des deux pièces, «je les garderai chez moi. Elles y étaient, elles y retourneront, et nous continuerons à vivre ensemble elles et moi», a-t-il expliqué sur France Info.
Durant les enchères, les deux pièces avaient atteint la somme de 15,7 millions chacune lors de leur acquisition par un acheteur anonyme. Il ne l'est plus : un homme appelé Cai Mingchao, un collectionneur d'art et expert en antiquités, propriétaire d'une maison de ventes aux enchères, Xinheart, situé à Xiamen dans le sud de la Chine, est le vainqueur de l'enchère. C'est le fonds du patrimoine national de Chine, un organisme associé au gouvernement qui tente de récupérer le patrimoine chinois pillé, qui a annoncé la nouvelle dimanche soir.
Ces pièces, une tête de rat et une de lapin, originellement parties de la fontaine zodiacale de l'empereur Qianlong (1736-1795), étaient réclamées par le pouvoir chinois depuis les débuts de la vente. Pékin avait demandé à Christie's, organisateur de la vente aux enchères, de restituer ces oeuvres. Devant le refus de la société, la Chine avait tenté la voie judiciaire, sans succès, avant de menacer Christie's de «conséquences graves» sur son implantation en Chine.
La vente avait offensé la Chine
M. Bergé s'est déclaré «pas beaucoup surpris» par ce dernier rebondissement dans la vente des deux bronzes, qui a suscité de nombreuses protestations de Pékin. «Les Chinois depuis longtemps auraient fait n'importe quoi pour essayer de récupérer ces pièces. Ils n'ont pas pu les récupérer, donc j'imagine qu'ils ont fait pression sur un acquéreur éventuel pour ne pas les acheter», a commenté M. Bergé.
Avant le début de la vente, le millionnaire, principal soutien financier de Ségolène Royal, avait proposé un marché à Pékin : il restituerait les bronzes si la Chine «appliquait les droits de l'Homme, rendait la liberté aux Tibétains et acceptait le dalaï-lama sur leur territoire». Réponse du ministère chinois des Affaires étrangères, indigné : «Utiliser le prétexte des droits de l'Homme pour violer le droit fondamental à la culture du peuple chinois est tout simplement ridicule».
Cai Mingchao ne compte donc pas régler les 31,4 millions d'euros réclamés par Christie's. «Je crois que n'importe quel Chinois se serait levé à ce moment précis... J'essaie de tout faire pour faire face à mes responsabilités», a expliqué l'homme dans un communiqué, «mais je dois souligner que l'argent ne peut être payé». Par manque de fonds ou car il estime que ces pièces reviennent de droit à la Chine, l'acheteur refuse de le préciser.
Pour le moment, Christie's se refuse à tout commentaire et ne confirme pas que Cai Mingchao est bien l'acquéreur. Ce dernier avait déjà fait parler de lui en 2006, en achetant une statue de Bouddha de l'époque Ming pour 15 millions de dollars à Hong-Kong.
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