四月青年社区

 找回密码
 注册会员

QQ登录

只需一步,快速开始

查看: 1298|回复: 1

Cartier brille en Chine

[复制链接]
发表于 2009-3-20 09:18 | 显示全部楼层 |阅读模式
Cartier brille en Chine

卡地亚在中国发光  (经济危机中,法国顶级珠宝奢侈品品牌卡地亚在中国不受影响,发展形势大好~~)

Caroline Puel (à Pékin)

本文链接:http://www.lepoint.fr/tendances/cartier-brille-en-chine/998/0/326758观点报)         

   
Défilé de parures à Shanghai © NR Elias/Reuters



Fascination. Les nouveaux riches s'arrachent les créations du joaillier.

Enfin une nouvelle positive dans ce gris printemps 2009 ! Malgré la crise mondiale, Cartier continue de briller en Chine. Le joaillier français, propriété du groupe suisse Richemont, reste le favori des Chinois. L'opiniâtreté a payé. La marque a été la première griffe internationale de haute joaillerie à aborder le marché dès 1992, ouvrant sa première boutique à Pékin en 1997. Les Chinois étaient alors loin d'avoir le pouvoir d'achat dont ils jouissent aujourd'hui.

Entre-temps, Cartier s'est imposé comme une référence en Chine, dans un marché de la joaillerie en pleine explosion : au cours des cinq dernières années, il a connu les plus fortes progressions (15 % par an) après l'immobilier et l'automobile. La Chine ambitionne de se lancer dans la fabrication et de devenir une plaque tournante pour les bijoux (elle en a exporté pour 5 milliards d'euros l'an dernier). Aujourd'hui, les ventes continuent de progresser en dépit du ralentissement économique. "Les bijoux en or ont spécialement profité du boom, explique M. Shi, secrétaire de l'Association des commerçants de diamants et bijoux. Nos habitués achètent moins de diamants, mais nous voyons arriver de nouveaux clients depuis septembre, qui considèrent l'or comme une valeur refuge." Les best-sellers de Cartier en Chine sont les collections Love et Trinity. "Je reste fasciné par le potentiel de ce marché", confie Daniel Chang, vice-directeur général à Cartier, chargé de la Chine du Nord. Français de 35 ans, Chang est originaire du Laos. Installés au sommet de Central Place, l'une des dernières tours de Pékin consacrée au luxe international, les bureaux de Cartier offrent une vue stupéfiante sur l'est de la capitale chinoise, qui s'est urbanisée à vue d'oeil au cours de cette décennie. "La Chine est déjà notre troisième marché (si l'on inclut Hong Kong) après les États-Unis et le Japon, dit Daniel Chang. Notre objectif, c'est de faire passer ce pays au premier rang mondial du groupe d'ici trois ans." La marque ne recule devant rien pour cultiver sa notoriété. En 2006, Bernard Fornas, pdg de Cartier International, a fait réaliser une boutique de glace à Harbin, lors de son célèbre festival d'hiver. En septembre 2009, c'est à la Cité interdite, au coeur de Pékin, que le joaillier va présenter ses pendules mystérieuses et autres fanfreluches qui ont séduit les têtes couronnées...

Clientèle jeune

Pas question de changer de cap durant la crise. Cartier veut pousser son avantage. Il dispose déjà de 24 magasins implantés dans les grandes mégalopoles (Pékin, Shanghai, Canton, Chongqing), mais aussi dans les villes "moyennes", qui, en Chine, comptent... entre 5 et 10 millions d'habitants. "Nous venons d'inaugurer Urumqi [capitale provinciale du Xinjiang, dans le Grand Ouest musulman] et Nankin : ces boutiques fonctionnent très bien", précise Daniel Chang. Sept ouvertures sont programmées pour 2009 dans des villes comme Wuhan ou Changsha, au centre du pays.

À première vue, ces jours-ci, on ne se bouscule pas dans les boutiques. La grande vitrine de Yintai (700 m2) qui a ouvert à Pékin en juillet 2008 reçoit une centaine de visiteurs par jour en semaine et le double pendant les week-ends. Sauf que les acheteurs repartent avec des bijoux allant de 600 euros (le premier prix pour une paire d'alliances) à plusieurs millions. L'an dernier, à l'occasion des Jeux olympiques, Cartier a édité une série limitée de montres (50 exemplaires) représentant un panda serti de diamants. L'objet était proposé pour la bagatelle de 120.000 euros. "Nous en avons vendu plus d'un tiers en quelques jours !", s'exclame Daniel Chang, encore médusé. La Chine a bien sûr les caractéristiques des pays émergents. Les acheteurs se sont enrichis en un temps très court. Ils ne se comportent pas du tout comme leurs cousins de Taïwan ou Singapour. La clientèle chinoise est beaucoup plus jeune : 60 % des acheteurs ont entre 30 et 40 ans et 15 % ont moins de 30 ans.

Mais bien d'autres motifs sont à l'origine de cet engouement. "Le plaisir" d'abord, sourit Liu Fang, une trentenaire enrichie grâce à la Bourse, qui cherche les boucles d'oreilles qui l'ont fait rêver dans un magazine. "Le placement", confie d'une voix bourrue Zhang Biao, 42 ans, propriétaire d'une mine de charbon au Shanxi, prêt à acheter les yeux fermés l'énorme broche qui lui est proposée pour 25.000 euros. Et puis, il y a les fêtes. Feng et Li recherchent ainsi les alliances de leur prochain mariage. Comme eux, de nombreux Chinois marquent les célébrations par l'achat d'un bijou. L'année du Boeuf, qui a démarré le 26 janvier, est à cet égard prometteuse, car hautement recommandée pour les unions par le calendrier chinois.

Les hommes ont, pour leur part, une véritable fascination pour les montres. À la fois admiratifs des qualités techniques et séduits par ce rare bijou masculin, ils donnent leur priorité aux marques suisses comme Rolex ou Omega, et Cartier arrive en troisième position. Sa ligne "Ballon bleu" se taille un beau succès.

Au-delà de Cartier, c'est tout le secteur de la joaillerie qui a connu une croissance spectaculaire ces dernières années. Le marché chinois de la joaillerie a dépassé 20 milliards d'euros en 2008. La Chine reste le premier marché au monde pour le jade et les perles, le troisième pour l'or (derrière les États-Unis et l'Inde) et le cinquième pour les diamants. Plus de dix mille bijouteries étaient enregistrées fin 2007. Cela va des petites boutiques aux grandes chaînes régionales, comme Chow Tai Fook, créée à Hong Kong en 1922, très courues de la classe moyenne, en passant par les grandes enseignes internationales.

L'intérêt des Chinois pour les bijoux ne s'est jamais démenti. Interdits pendant la période communiste, car trahissant des goûts "bourgeois", ils ont souvent été cachés par les familles ou vendus pendant les périodes de troubles. L'engouement de la nouvelle classe moyenne pour tout ce qui brille correspond au besoin de reconstituer les collections perdues. "On observe une transformation très rapide du goût des Chinois", relève Alexis Trésor, un jeune Français de 34 ans qui se passionne pour la bijouterie et représente la marque Tournaire en Asie. "Jusqu'au début des années 2000, les Chinois n'appréciaient que l'or à 24 carats [très jaune], le jade et les diamants. La clientèle urbaine a totalement adopté l'or à 18 carats, voire l'or blanc ou le platine, et laisse le jade aux villes de province et aux parents, considérant que cela fait vieillot."

Attention malgré tout aux contrefaçons. Pour une marque comme Cartier, le risque est énorme. "Apportez-moi la photo du bijou qui vous plaît, je le reproduirai sans problèmes !", propose spontanément un bijoutier chinois sur la très passante avenue Wangfujing, au centre de Pékin. Cartier reste très discret sur les enquêteurs qu'il emploie pour débusquer les faussaires, mais prend le parti de rester confiant. "Les Chinois ont une longue tradition de raffinement, explique une vendeuse. Une fois qu'ils ont découvert la qualité, ils ne reviennent pas en arrière."
 楼主| 发表于 2009-3-20 09:24 | 显示全部楼层
另一篇同样有关中国奢侈品发展的文章粘贴如下:

Minerais ou sacs à main, la Chine investit dans son avenir
矿产还是手提包,中国投资自己的未来

链接:http://www.lemonde.fr/archives/a ... enir_1168997_0.html

Si la Chine a des doutes quant au bon usage de ses liasses de dollars, on peut la rassurer : les investir dans les sacs à main Chloé n'est pas absurde. Selon la presse chinoise, la China Investment Corporation, qui veille sur les 200 milliards de dollars (154 milliards d'euros) que comptent les réserves nationales de devises, envisagerait d'entrer au capital de grands du luxe comme LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, Richemont ou PPR. L'idée peut surprendre, mais elle n'en est pas moins sensée.

Cette année, la Chine a déjà investi indirectement des fonds publics. Elle a pris des intérêts dans les secteurs des ressources minières et de la production d'énergie. Pour un pays qui cherche à atteindre l'aisance, la haute couture et les matières premières de base vont de pair. L'industrie a besoin de s'approvisionner en acier à l'étranger, tandis que les classes moyennes émergentes ne demandent qu'à s'offrir du Vuitton. Selon le cabinet de consultants Bain, la consommation de biens de luxe a atteint 7,6 milliards de dollars en 2008. Au cours du dernier trimestre, les ventes de Gucci y ont progressé de 28 %.

Par ailleurs le cours boursier des entreprises du luxe a plongé. Les ratios capitalisation-bénéfice de LVMH, de Swatch et de Bulgari vont bientôt avoir perdu un tiers de leur valeur par rapport à 2008. Ceci peut encourager la Chine à tenter un coup double. Investir dans des entreprises étrangères, c'est comme, dans le cas des ressources minières, récupérer une fraction des profits réalisés grâce aux consommations de sa population. La Chine applique des taxes très élevées sur les produits de luxe, mais en prenant des participations chez ceux qui les fabriquent, le pays recouvrera une partie des sommes dépensées par ses citoyens à l'étranger. Sur le long terme, les investissements dans le secteur du luxe pourraient permettre au pays de viser l'auto-suffisance. Si la conquête de l'indépendance économique est impossible pour ce qui est des richesses du sol, rien ne s'y oppose dans le domaine des articles chic. La Chine a seulement besoin de gagner en savoir-faire. Devenir un actionnaire important des experts bien établis de la spécialité l'y aidera.

Comment les barons de l'industrie du bling bling vont-ils réagir ? En général, les entreprises familiales du milieu de la mode ont fait des choix classiques en matière de financement. Comme la plus grande partie de leurs marges de manoeuvre financières provient de marchés saturés et en déclin accéléré, elles pourraient accueillir avec intérêt ces capitaux. Cela leur permettrait aussi de nouer de précieux contacts. Lorsque l'on compte parmi ses actionnaires des investisseurs adossés à l'Etat chinois, il est plus facile de naviguer entre les écueils de la réglementation chinoise, ou de combattre la contrefaçon.

Quoi qu'il en soit, la plus grande puissance de consommation au monde jouit d'une position de force dans les négociations, que celles-ci portent sur les matières premières brutes ou sur les foulards et les sacs à main les plus raffinés.


(Traduction de Christine Lahuec.)
回复 支持 反对

使用道具 举报

您需要登录后才可以回帖 登录 | 注册会员

本版积分规则

小黑屋|手机版|免责声明|四月网论坛 ( AC四月青年社区 京ICP备08009205号 备案号110108000634 )

GMT+8, 2024-9-23 12:29 , Processed in 0.045749 second(s), 23 queries , Gzip On.

Powered by Discuz! X3.4

© 2001-2023 Discuz! Team.

快速回复 返回顶部 返回列表